Les larmes s'envolent, il pleut.

Vendredi 24 juillet 2015, il est 19h06.

Les larmes ruissellent... quand elles veulent bien s'en aller, et emmènent avec elles, sur leur dos, des petits bagages de douleur, de tristesse, de rancoeur, de colère, de frustration.

Quand j'arrive à atteindre le point douloureux, chaque larme, quand elle accepte de sortir, s'en va sur mon visage, et s'évapore dans les airs.

Ce n'est pas douloureux de pleurer. Cette une bonne fatigue ensuite. Cela fait du bien de se sentir vivant, de se sentir comme un humain qui pleure toutes les larmes de son corps.

Mon sac de larmes est encore un peu pleins.

Je ne les ai pas encore toute pleurer.

Mais j'y compte bien.

Soyez vivants, soyez humains, soyez vous-même, et pleurer un bon coup.

Aujourd'hui le ciel nous a offert une magnifique et intense pluie à 16h. Quel cadeau, toute cette eau qui tombait de ce ciel en fougue animé par le vent, la grêle et le bruit des branches qui s'entremêlent.

C'était un temps à rester chez soi à contempler la pluie, une tasse de thé à la main, une douceur sucré de l'autre, un fond sonore de musique qui nous porte dans cette jolie contemplation.

Si j'avais osé, j'aurais laissé de côté l'envie de garder mes cheveux, secs, qui sentent le savon après la douche de ce matin. J'aurais pris mes clés, aurais ouvert la serrure de la porte de l'appartement de ma maman au 3ème. J'aurais savouré la pluie sur mon corps, dans mes yeux, le vent qui gronde à pleins poumons.

Je voudrais pleurer autant qu'il a plu aujourd'hui.

Vous savez, cette pluie a laissé place au beau temps, aux rayons du soleil.

Juste tiède et humide.

Aux oiseaux qui chantonnent de joie, et mon chat qui sourit et pétille à nouveau, par cette fraicheur revitalisante.

Voilà ce qu'il y a après les larmes.

Après la pluie...